93 Logbuch 230320 #57
Interview mit Simone Rist
Das Interview wurde am 8.12. in Paris in der Wohnung von Simone Rist aufgezeichnet (Transkription: Whisper)
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???
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….il y a longtemps. Mais je vais quand même garder des rapports avec certaines personnes et puis je trouve que le travail qu‘on a fait là-bas était extrêmement intéressant et que c‘était le départ de quelque chose qui existe toujours. Donc voilà. Qu‘est-ce que vous voulez savoir le plus ?
- Comment avez-vous rencontrer Schaeffer ?
Oh là là, c‘est une longue histoire. - Voilà.
Alors, bon, moi je fais le conservatoire comme chanteuse. Je suis sortie du conservatoire pour faire des concerts. Et c‘est effectivement, comme je m‘intéressais à la musique contemporaine, que je me suis mise en rapport avec le groupe de recherche contemporaine qui travaillait à l‘époque dans le 16e et avec un monsieur dans le nom [Schaeffer], je vous disais, ça va me revenir. C‘était le patron de ce groupe. C‘était celui qui a fait que la musique contemporaine en France est devenue quelque chose d‘intéressant et qui a appris une importance certaine.
Son nom m’échappe pour l‘instant. - Vous parlez de Schaeffer?
Schaeffer – voilà. Donc Schaeffer était un monsieur qui travaillait à la radio et qui a créé une espèce de… Bon, c‘était pas… Il a créé quelque chose qui appartenait à la radio, radio mais qui était différent de la radio, on faisait de la musique contemporaine. C‘est lui qui a créé ça et moi je suis entrée dans ce truc-là parce que on proposait du travail et que j‘étais toute jeune, je veux besoin de gagner un peu de sous et que je trouvais aussi que c‘était intéressant ce qu‘il proposait. Donc je suis entrée dans son … ça s‘appelle, …..parce que c‘était très intéressant parce qu‘il était le patron mais en fait quand on travaillait chez Schaeffer. On n‘était pas pour faire ceci pour faire cela on était chez Schaeffer et il se trouve que je parlais plusieurs langues donc ça m‘intéressait il m‘a envoyé au au Canada, très vite, pour aller… Il avait des rapports très… Le Canada était un endroit, surtout le Canada, Montréal, c‘était un endroit où on a fait beaucoup, beaucoup d‘expérience dans la musique contemporaine. Et à l‘époque, c‘était… – - C‘était aussi à la radio au Canada ?
Non, mais ce n’était pas la radio. C‘était un… Comment je peux appeler ça ? C‘est une espèce de groupe musicale dont le nom m‘échappe pour l‘instant, je ne me souviens plus exactement comment se s‘appelait. Mais ça avait été créé par un musicien. On faisait des concerts, on faisait des… Et surtout on ne faisait que de la musique contemporaine. Il n‘était pas question de faire Bach ou du Mozart. J‘ai été envoyé là par la radio parce qu‘à la radio on avait créé un groupe de musique contemporaine. Et comme je parlais de l‘anglais, ils m‘ont envoyé là-bas pour représenter la France et la musique contemporaine en France. J‘ai passé à un bon moment là-bas, c‘était très sympathique, très agréable, j‘ai rencontré beaucoup de gens. Et surtout, ce qui moi m‘a beaucoup plu, c‘est qu‘on avait l‘impression de pouvoir faire avancer la musique contemporaine, non pas simplement en disant „j‘en fais“, mais en renseignant ce que fait ceux-ci, ce que fait celui-là, comment est-ce que ça marche, comment est-ce que les projets se développent, etc. J‘ai trouvé ça très très intéressant.
Quand je suis revenue en France, naturellement, la radio m‘a demandé la musique contemporaine parce qu‘on avait quelque chose de spécial pour la musique contemporaine à la radio. Ce n’étaient pas simplement des petites choses comme ça, c‘était tout un groupe qui s‘appelait „Musique contemporaine avec Pierre Schaeffer“. Pierre Schaeffer, c‘est lui qui m‘a envoyé là-bas et quand je suis rentrée, il a fallu que je raconte tout, que je raconte, que j‘écris tout ce que j‘avais entendu et etc. etc…. Mais c‘était très intéressant. Je ne sais pas exactement ce que tout ça a devenu parce que moi,…. après je suis partie en Allemagne, donc j‘ai fait d‘autres choses et tant que le temps où j‘ai travaillé avec eux, on faisait des choses assez extraordinaires sur le plan de la musique contemporaine avec Pierre Schaeffer. Et puis… - [Comment se fait-il que vous vous soyez intéressé à la musique contemporaine ?]
C’était normale. Quand on est jeune, on s‘occupe de ce qui se passe