108_2 230824 Journal Entretiens avec Beatriz Ferreyra

30.10.2022 maison de la radio (Festivals Acousma)
29.11.2022 par téléphone

Entretiens avec Beatriz Ferreyra (pdf)

 

Beatriz Ferreyra: Klänge als Klangmorphologien verstehen

«Ce qui m’intéressait, c’était de rassembler le violon, le son du piano, le cri d’un oiseau, le chien, la voiture, etc., en tant que langage, en tant que morphologie, et d’explorer comment ils fonctionnaient dans l’espace. Que ce soit un chien, un piano, une batterie ou une lettre, il peut y avoir quelque chose en commun, quelque chose qui les relie. Ce n’est pas l’instrument de musique, l’oiseau ou la voiture en soi qui est important, mais plutôt les sons et la manière dont ces trois éléments peuvent être combinés et interagir ensemble, peu importe que ce soit une voiture, un son ou une voix.»

Musik ist nicht länger ein Feld «à part», sie beansprucht nicht mehr länger einen Sonderstatus in der auditiven Welt:

«…la musique ne se trouve pas dans les visualisations de leur ordinateur, mais dans ce qu’on entend. Il est nécessaire de fermer les yeux, d’écouter et de composer en ayant les yeux fermés.»

Sie komponiert mit geschlossenen Augen, ohne Plan, ein Klang ergibt den anderen

» Jeder Klang für sich ist nicht sehr interessant – aber wenn man die alle in gewisser Weise kombiniert, ist das ein Wunder! Wenn Sie also jeden einzelnen Klang betrachten, dann sind, das sehr einfache Klänge, nicht sonderlich interessant. Es ist die Kombinatorik, die es macht! » Zitat aus der Sendung des WDR: Femmes au GRM, Logbuch 99

Zusammenarbeiten mit
Nicole Maire Lachartre
Simone Rist
Sophie Brunet
Mireille Cahmass Kyrou (*1931 FR, Greece, Composer), von ihr ist nur «Étude 1» [GRM] 1960 überliefert
Mireille Cahmass Kyrou_musica elettronica
Mireille Cahmass Kyrou_artist info

 

           Dorothea Schürch (DS) : Nous parlons des années 1960 et 1970
          Beatriz Ferreyra (BF) : Je travaillé au GRM (1) évidement avec la bande magnétique des années soixante. J’ai commencé quand ils étaient encore à la rue d’université, dans les années soixante-deux, soixante-trois. Je suis entrée avec Edcardo Canton (2) , qui était un de ces compositeurs GRM qui était à cet époque-là en Europa. Il m’a dit, qu’il donnait une pièce dans un concert à Paris. C’est dans ce concert c’est là que j’ai entendu la musique électro-acoustique pour la première fois. C’étaient des concerts collectifs de Pierre Schaeffer.

             DS : Qu’est-ce que cela veut dire des concerts collectifs ?
             BF : Les compositeurs de GRM avaient fait chacun une pièce : il y avait Schaeffer, Pierre Henry – je crois Pierre Henry était encore là, je me souviens plus – Pierre Henry, Edcardo Canton, Ivo Malec (3) , Bernhard Parmegiani (4) , François Bayle (5) , Luc Ferrari (6) . Ils ont fait chacun une pièce. Et quand j’ai entendu ça, j’ai demandé à Edcardo Canton si je pouvais entrer d’entrer au GRM, parce que je senti que cette musique allait très loin.

             DS : Qu’est-ce qui vous a amenée à Paris ?
             BF : Je me suis échappée. Quand j’ai eu vingt-deux ans et que j’étais majeure, j’ai demandé à mon père de me laisser aller à Paris. Il allait tout le temps à Paris. Il a accepté pour un mois – et je suis restée 70 ans. Mon père ne m’a pas aidée au début, mais j’étais très contente dans mon trou à rat, car la famille Ferreyra est très puissante et ils ont un château à Cordoba(7) . Et puis en 1963, nous étions quatre à suivre le stage de trois mois avec Pierre Schaeffer : Akira Tomba (8) , Tona Scherchen (9) , Angel Bauer (10) et moi. Ensuite Pierre m’a prise pour le solfège.
[7] Palacio_Ferreyra
[8] Interférence : de devenir à la création: Entretien avec Akira Tamba

Link zum vollständigen Interview:
Entretiens avec Beatriz Ferreyra (pdf)

 

weiterführendees Material:

Entretien avec Interview mit Simone Rist
8.12.2022, Paris

Entretien François Bayle
30.5.2023, Paris

Beatriz Ferreyra, Simone Rist et François Bayle donnent un aperçu des débuts de leur carrières dans le Paris des années 1960.